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 L'histoire du chocolat

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cathy
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cathy


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MessageSujet: L'histoire du chocolat   L'histoire du chocolat Icon_minitimeVen 26 Sep - 23:47

Coucou tout le monde Café

Tout le monde aime le chocolat alors voici une p'tite histoire sur notre bon Choco

Le cacao, nourriture des dieux


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EK-CHUAH
Saint patron du cacao chez les Incas



Les mayas l’on tout d’abord appelé "xocoatl". Ce mot ne ressemble pas vraiment au mot "chocolat" et pourtant il en serait l’origine.
C’est sous le nom de "Theobroma cacao" que le célèbre naturaliste suédois Carl von linné fit connaître ce merveilleux arbre. Theobroma vient du grec "théos" qui signifie "dieu" et "broma" qui veut dire "breuvage".


Les indiens prétendaient que les fruits d’un tel arbre ne pouvaient être destinés qu’à la nourriture des dieux. En effet, Hernando Cortez, en débarquant au Mexique, se rendit à la cour de Moctezuma où il se vit offrir une coupe de tchocoatl. Il trouva ce breuvage fort désagréable mais les Aztèques se récrièrent en lui affirmant que c’était "le nectar des dieux" et que Quetzacoalt, jardinier du paradis, leur avait légué ce trésor car ils étaient les fils du Soleil.

Les guerriers et les nobles avaient l’habitude de conserver ce précieux cacao dans des boîtes en or et ils ne s’en séparaient jamais.

Avant qu’Hernando Cortez ne pose le pied sur le sol mexicain le chocolat était réservé le plus souvent aux hommes faisant partie d une certaine élite. Les femmes et les enfants se voyaient déconseiller d’en consommer en raison de son caractère enivrant.


Une boisson rafraîchissante



Les indiens de l’Orénoque avaient pour habitude de récolter les fruits verts du cacaoyer et d’en recueillir le jus très rafraîchissant. Cortés disait que cette boisson désaltérante et fortifiante était très utile à ses soldats puisque, d’après lui, un seul verre suffisait à se rafraîchir pendant toute une journée.


Le cacao de terre


Les indiens s’étaient aperçus que les fèves n’avaient pas du tout le même goût lorsqu’elles étaient fermentées. En effet, en tombant dans la vase sur le sol, et grâce à la chaleur et l’humidité elles fermentaient puis finissaient par pourrir.

Or, si elles restaient à fermenter pendant environ une semaine et qu’on les rinçait bien soigneusement, elles développaient un très agréable goût de cacao.

Les indiens eurent donc l’idée de récolter les fruits avant qu’ils ne tombent et ils les battirent dans la terre humide pour les faire fermenter. Il suffisait ensuite d’enlever les morceaux de cabosses pourries et de les laver à grandes eaux.

L’opération suivante consistait à laisser sécher les fèves au soleil pour ensuite les faire griller. Ce procédé évitait le risque de les voir moisir. Pour parachever le travail et supprimer toutes les fibres qui auraient encore pu rester, les indiens les étalaient et les piétinaient longuement.

C’est parce qu’ils les avaient fait fermenter sur le sol humide que les indiens surnommèrent ces fèves, "cacao de terre". Une fois grillées, pilées puis pétries, les boules de cacao servaient soit à l’alimentation, soit à la boisson. Les indiens pouvaient dans certains cas en mélanger une partie à de l’eau et y ajouter un peu de farine de maïs, mais aussi s’ils pouvaient se le permettre, un peu de miel.


Les indiens s’étaient aperçus que les fèves n’avaient pas du tout le même goût lorsqu’elles étaient fermentées. En effet, en tombant dans la vase sur le sol, et grâce à la chaleur et l’humidité elles fermentaient puis finissaient par pourrir.

La beauté du cacaoyer



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Cet arbre magnifique, d’une dizaine de mètres de haut environ, a longtemps piqué la curiosité des botanistes venus l’examiner. Il a fait aussi l’objet de nombreuses peintures tant il est beau à regarder.

En effet, ses feuilles très décoratives, rouges lorsqu’elles sont ouvertes, puis vert foncé, sont du plus bel effet. Les fleurs jaune vif répandent une agréable odeur qui n’est pas pour déplaire aux insectes. La particularité de cet arbre est que ses fleurs poussent non pas à l’aisselle des feuilles mais sur le vieux bois. Cette particularité s’appelle la "cauliflorie" et vient du mot grec "kaulos" qui signifie "tige".

Évidemment, les fruits aussi se trouvent sur le tronc ou en bas des grosses branches. En mûrissant, ils deviennent de grosses gousses de 15 à 20 centimètres de long un peu comme des concombres et atteignent le poids respectif de 500 grammes environ. A ce stade, on les appelle des cabosses. A l’intérieur des cabosses, les graines sont au nombre de quarante à cinquante.


Aller patienté demain il y aura la suite Journal
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MessageSujet: Re: L'histoire du chocolat   L'histoire du chocolat Icon_minitimeMar 30 Sep - 23:55

HooOOOooo! un beau sujet, digne du CHOCOLAAAAT! Choco

extra, ma Poulette! bravo pour l'historique de notre pecher mignon!! Ange
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cathy
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cathy


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MessageSujet: Re: L'histoire du chocolat   L'histoire du chocolat Icon_minitimeLun 6 Oct - 16:07

Aller voici la suit de notre cacao Choco

Cacao du soleil


Une fois bien mûrs, les fruits explosent et projettent leurs graines à l’intérieur desquelles se trouvent les fameuses fèves de cacao. Les espagnols leurs donnèrent le nom de "cacao du soleil".

Le cacaoyer est un arbre généreux puisqu’il donne une récolte deux fois dans l’année. Pour prospérer, il a besoin de chaleur et d’humidité. Le cacaoyer était considéré comme un arbre de vie.


Le cacao : gourmandise, monnaie, ou offrande ?


Lorsque les Aztèques découvrirent les fèves de cacao, ils surent rapidement en tirer un breuvage très apprécié pour son côté gustatif et reconstituant. Ils donnèrent le nom de "cacahuati" à ces graines et eurent l’idée de s’en servir comme monnaie d’échange. C’est de cette façon que les seigneurs Aztèques se faisaient payer leurs taxes, preuve de l’énorme succès de cette délectable boisson.

Lorsque les Toltèques furent vaincus par les Aztèques en 1325, ils connaissaient déjà le cacao depuis au moins 1000 ans. Les Mayas, qui connaissaient les fèves de cacao depuis très longtemps, les utilisaient comme monnaie d’échange, comme boisson, mais peut-être également comme nourriture car en écrasant soigneusement les graines, on obtient une purée épaisse et riche en matières grasses. Il est d’ailleurs possible qu’elle ait servi d’aliment solide aux populations de cette époque.

Les dieux Aztèques reçurent du cacao en guise d’offrande. L’Histoire ne dit pas s’ils succombèrent au péché de gourmandise !


Les régions d’origine du cacao


Les premiers Européens à découvrir et à apprécier le cacao furent les Espagnols et les Portugais. Ils en eurent la primeur pendant environ un siècle. C’est ainsi qu’ils en firent de nombreuses plantations dans leurs colonies d’Amérique. Le cacaoyer ayant besoin de chaleur et d’humidité pour s’épanouir, on le trouve dans des pays tels que, Madagascar, la Martinique, la Côte d’ivoire, le Sri Lanka, l’île de Java, le Vénézuéla , l’Amazonie…

Comme le café, les arômes diffèrent d’une région à l’autre.


Différentes catégories de fèves


En Afrique, on trouve les Forasteros qui sont des fèves à l’arôme corsé alors que les Griolos d’Amèrique du Sud sont surtout parfumées. Les Trinitarios des Antilles sont un compromis entre les deux premières.

Le Métate et le Matlapil


Dans les colonies espagnoles du Mexique, les religieuses se servaient du chocolat sous formes de rondelles pour préparer les boissons et le stocker plus facilement. Dans les monastères, on expérimentait différentes façons d’améliorer les recettes de chocolat.

Le métate, une meule à trois pieds, était utilisé pour écraser les graines au temps du Mexique Précolombien et il est encore utilisé aujourd’hui. Cette pierre basaltique contient des petites aspérités qui facilitent le broyage. Elle mesure environ 40 centimètres et elle est légèrement en pente sur les bords. Les graines sont écrasées à l’aide d’un matlapil qui est une pierre allongée et qui ressemble un peu à un rouleau à pâtisserie.


Le chocolat, boisson nationale des espagnols


L’Espagne régnait sur le cacao, c’était même devenu la boisson nationale. On servait le cacao avec beaucoup de raffinements et on l’accompagnait de toutes sortes d’épices et de confiseries.

Par bonheur pour les espagnols, l’Église autorisait la consommation de chocolat pendant les périodes de jeûne, aussi ne se privèrent-ils pas pour en déguster plusieurs fois par jour.

Dans les salons mondains, les femmes se faisaient servir du chocolat chaud qu’elles accompagnaient de confiseries servies dans du papier doré pour ne pas se tacher les doigts !

Le chocolat était servi dans de la vaisselle extrêmement raffinée, ce qui rendait la dégustation encore plus agréable. Certaines femmes en raffolaient au point qu’elles pouvaient en consommer facilement plusieurs tasses par jour.

Les femmes, comme les hommes, étaient adeptes de cette boisson. Aussi, lorsque la jeune Anne d’Autriche, future mère de Louis XIV, arriva en France, elle ne manqua pas d’apporter tout le nécessaire à la préparation de cette délicieuse boisson.

Ce sont des religieuses espagnoles, implantées au Mexique, qui les premières ont eu l’idée de sucrer le chocolat pour atténuer son amertume. Ainsi, cette boisson chaude fut encore plus appréciée de certains gourmets.


Richelieu séduit par les vertus curatives du chocolat


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Richelieu, dont la santé était pour le moins déficiente, s’aperçut que la dégustation de cette boisson inconnue jusqu’ici, lui apportait un soulagement non négligeable dans ses problèmes de rate. Il ne manqua pas de s’en faire préparer régulièrement. Il joignit, de cette façon, l’utile à l’agréable.

Le chocolat était entré en France et il allait conquérir les cœurs et surtout les palais.


La suite au prochain numéro Café
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